Balade ou cauchemar ? [PV : Jane] (Clos)

Alice se baladait dans les rues bondées de Port Angeles en cette soirée nuageuse. Elle venait souvent à la ville, désireuse de parcourir les boutiques pendant des heures, flânant, lisant, profitant tout simplement de la vie qui était la sienne. A cette heure qu'était la sortie des bureaux, on se serait cru à New York, en moins grandiose : klaxons, feux, lumières nocturnes, fermetures des magasins. La jeune fille n'était donc pas seule. Après avoir rempli deux gros sacs de ses emplettes de la journée, Alice se dirigeait maintenant vers son magnifique cabriolet rouge, que quelques curieux scrutaient déjà de près. La jeune fille y était habituée, et elle rangea tout naturellement ses sacs dans son coffre, observant avec amusement les gens qui se sentaient soudain ... gênés ? Une journée ordinaire, en somme, jusqu'à ce que ...


(HJ : Bon bah désolée à celui ou celle qui répondra à ce message ... Nan, franchement, niveau inspiration, en ce moment, je suis pas douée ... Ca m'énerve ! Espérons que ca va revenir ^^)

* Tout, sauf elle ! *

La jeune fille, ou plutôt, et presque, petite fille qui venait d'accoster Alice n'était autre que Jane Volturi ! Membre particulièrement menaçante aux yeux de la jeune femme, elle l'a considérait comme sa pire ennemie, au même titre que son mentor, Aro, ou que son frère, Alec.

* Comment peut-elle ... ? Comment ose-t-elle ? ... *

Oui, comment cette fille pouvait-elle, aussi naturellement, se balader dans la rue de cette façon, et l'aborder de même ? Alice ne voyait aucune raison à cela, et la question de Jane la surpris encore plus :

Citation :

- Excusez-moi, est-ce que Aro ou un membre de la garde est chez vous ?

Alice faillit tomber à terre, sous le choc.

* T'as pas pensé que, si j'avais croisé Aro, je m'en serais quand même souvenue, et je ne serai pas dans cet état ? *

Malgré tout ce qu'elle pensait, elle la laissa continuer.

Citation :

- En fait on m'a envoyé en mission de reconnaissance à Paris et quand je suis revenu à Volterra il n'y avait plus personne.

* Et en plus mademoiselle s'imagine que je vais l'aider ? *

Alice bouillonnait intérieurement de rage, mais, par précaution et par respect de ses propres règles, elle se retint pour ne pas exploser. Elle savait ce dont Jane était capable, et n'était pas prête à en faire les frais, une fois de plus. Elle répondit donc, d'une voix rauque, visiblement forcée :

- Non, je suis désolée, je n'ai vu personne du clan d'Aro ici.

Elle avait fait exprès d'insister sur le fait que Jane ne dirigeait pas la garde, lui lançant un pic ... pas si innocent que ça.
Puis, tournant les talons, elle s'apprêta à rentrer dans son cabriolet, marchant au pas de course, espérant qu'on la laisserait tranquille, sans grand espoir néanmoins.

Jane aurait du s'en douter : quelle vampire sensé aiderait quelqu'un de la garde des Volturi et de plus celle qu'on surnomme la tueuse ? Mais néanmoins la petite fille continua :

- A ta place je ne partirais pas.

Alice la regarda d'un air surpris. Jane continua :

- Si tu pars maintenant ton coffre va rester ouvert et tu imagine se qui va arriver a tes emplettes.

Jane remarqua la vitesse (humaine) avec laquelle Alice ferma le coffre en prenant toujours soin de rester a bonne distance de Jane, Alice se depêcha de retourner vers la portière. Soudain Jane remarqua qu'il n'y avait plus personne dans la ruelle.

- Tu dois surement te demander pourquoi je cherche les Volturi alors que je pourrais tuer dix fois plus de personne a moi seule ? Eh bien je vais t'avouer quelque chose... mon pouvoir viens de Aro sans lui je n'ai plus rien même plus la force de bouger. Regarde il n'y plus personne maintenant qu'est-ce que tu attend tue-moi !

Soudain Jane se sentit sur le point de s'évanouir se qui n'échappa pas à Alice mais avant de sombrer elle pensa une dernière chose :

*Tue-moi sa vaudra pour nous tous.*

Et dis une dernière chose :

- En fait je t'aimais bien Alice.

Et elle sombra.



[HJ : Et un peu pitié d'une pauvre petite fille xD]

Citation :

- A ta place je ne partirais pas.

Alice se surpris à imaginer des choses horribles. Avant de se retourner, elle jeta un coup d'œil discret et rapide à la rue, qui s'était vidée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Mais que lui voulait donc la petite Volturi ?

Citation :

- Si tu pars maintenant ton coffre va rester ouvert et tu imagine se qui va arriver a tes emplettes.

* Elle m'arrête ... pour ça ? *

Alice ne comprenait vraiment plus rien désormais. Jane semblait, gentille, même agréable avec elle, alors qu'elles avaient toujours été les pires ennemies du monde. Désireuse de ne pas réfléchir plus longtemps à la question en compagnie de la jeune fille, elle se dépêcha de fermer son coffre puis d'ouvrir sa portière avant, s'apprêtant à monter.

Citation :

- Tu dois surement te demander pourquoi je cherche les Volturi alors que je pourrais tuer dix fois plus de personne a moi seule ? Eh bien je vais t'avouer quelque chose... mon pouvoir viens de Aro sans lui je n'ai plus rien même plus la force de bouger. Regarde il n'y plus personne maintenant qu'est-ce que tu attend tue-moi !

Alice était de plus en plus perdue. La colère montait en elle, et elle se retourna, sans faire attention à ses gestes de la façon des humains, puisqu'il n'y avait plus personne. C'était le monde à l'envers. Oui, il était vrai qu'Alice rêvait d'en finir avec Jane, mais, par respect pour sa famille, elle se retenait depuis longtemps, redoutant les Volturi et leur garde. Mais Jane, quand à elle, aurait pu la tuer de nombreuses fois ... Alors qu'elle retournait encore et encore la question dans sa tête, elle vit Jane, tremblant sur ses jambes, sur le point de chanceler.

Citation :

- En fait je t'aimais bien Alice.

Alice ne comprenait pas le sens de cette parole, mais vit Jane s'écrouler devant elle. Que faire ? La laisser ici, aux mains des humains, mettant en danger leur secret à tous ? Hors de question ... Il ne restait plus qu'une solution. Elle attrapa Jane par les jambes, la traînant sans ménagements dans sa voiture. Et elle démarra, en direction de sa maison.
Elle n'allait tout de même pas lui faire de cadeau !

(HJ ; Je propose de continuer à ma maison, peut-être avec ma famille si ils veulent nous rejoindre ... Je commence le sujet ...)