Rendez-vous pour partie de chasse improvisée

25 Novembre 1789. Le lendemain du 24 Novembre, date que Carlisle Cullen, vampire blond venu en Italie pour découvrir le pays, n'était pas prêt d'oublier. En effet, une rencontre avait eu lieu la veille, entre lui et Eleazar, garde des Volturi siègant à Volterra. Une rencontre plutôt mouvementé. Où les deux vampires avaient fait connaissance d'une drôle de manière. Enfin... Connaissance était un bien grand mot, car seul Carlisle savait à qui il avait à faire, grâce à Morganne Peterson, une jeune londonnienne que le vampire en question avait prit pour proie à un moment de la soirée. Heureusement pour elle, tout c'était bien terminé. Pour les deux vampires aussi, ils avaient de justesse évité la bagarre.

Carlisle arriva donc sur le lieu de rendez-vous prévu. La fontaine de la veille. Que l'on voyait beaucoup mieux à cette heure matinale. Il était vrai que par rapport à la veille, on voyait plus de chose, plus de détails. Pareil pour les arbres alentours. Personne d'humain dans les parages, il était bien trop tôt.

Pourquoi un rendez-vous ? Eleazar et Carlisle avaient longuement parlés d'un sujet bien spécifique la veille. D'une idée qui allait être tentée. C'était une expérience que les deux vampires allaient tester aujourd'hui, suite à cette idée que le blond avait eu. Elle portait sur leur alimentation. Carlisle était persuadé que le sang humain n'était pas le seul sang qui pouvaient les nourrir. Le sang animal pouvait d'après lui, faire tout aussi bien l'affaire.
Eleazar, emporté par la curiosité, avait fini par accepter l'expérience.

6 heures du matin donc. Personne à part les deux vampires étaient au courant de ce qu'ils allaient faire. Mieux vallait que personne ne sache.
Assis prêt de la fontaine, l'exact décor de la veille, Carlisle attendait Eleazar, pour tenter cette fameuse expérience.
En attendant son semblable, il réfléchissait. Comment allait se passer cette petite partie de chasse ? Mieux vallait qu'elle se passe bien...

Le soleil venait de se lever sur Volterra. Ses rayons léchaient doucement les pierres de l'immense bâtisse qui abritait la famille quasiment royale des vampires ainsi que leurs proches, gardes, amis, etc. Eleazar faisait partie de la garde de ces vampires nobles, respectés et craints de tous. C'était pour cette excellente raison qu'il était le premier à quitter le bâtiment ce matin, non que les autres dorment encore - les vampires ne dorment jamais, cela se sait - mais Denali avait un projet particulier en ce jour. Un rendez-vous. En réalité, il avait même deux rendez-vous, le matin, c'était pour une partie de chasse en compagnie d'un vampire blond qui n'avait pas même daigné le renseigner sur son identité - il avait suffi pour pallier cela de prendre ses informations là où elles étaient le plus sûres : auprès des autres gardes. Ainsi ce type blond se nommait Carlisle Cullen. C'était amplement suffisant pour le garde, il n'avait pas besoin d'en savoir plus pour partir.

Engoncé dans un long manteau de laine d'un gris foncé qu'il avait dû prendre dans la réserve car le sien était resté auprès d'une demoiselle, Eleazar sortit du palais des Volturi pour se rendre près de la fontaine où tout avait commencé. Il était 5h45 quand il se mit à courir pour rejoindre la ville de Florence, à toute vitesse, comme s'il avait eu le feu aux trousses...

Et une fois arrivé au lieu de rendez-vous, il put constater que l'autre était là. Déjà. Il était quelques minutes avant 6h. Denali avait arrêté de courir une fois entré en ville, à présent il marchait d'un pas leste, aérien et se dirigeait vers l'autre.

"Quelle ponctualité ! Je suis épaté de constater à quel point cette petite partie de chasse vous tient à coeur... Puisse-t-elle être aussi fructueuse que ce que l'on peut espérer !"

Pure politesse que ce souhait, mais ce n'était pas le moment de foutre en l'air tous les espoirs de l'autre en l'abandonnant comme ça, juste avant la tentative d'une expérience primordiale pour lui. Denali n'avait pas utilisé le nom qu'il avait appris de ses collègues, il préférait que l'autre le lui apprenne lui-même.

Complétement dans ses pensées, c'était l'état dans lequel était le vampire blond avant l'entrée en scène du garde des Volturi, avec qui il avait un rendez-vous crutial ce jour.
Il se demandait une chose, la plus importante de la journée sans doute : Comment allaient-ils procéder ? Puis plusieurs questions lui vinrent machinalement en tête : Les animaux étaient-ils vraiment comme les humains ? Est-ce que cela serait facile de boire du sang animal ?

Les animaux étaient extrêment rapide. Mais les vampires l'étaient encore plus. Sur ce, il n'y avait pas de quoi s'inquièter, car les vampires avaient une vitesse ahurissante, surement plus efficace que celle des animaux, mais surtout une force surhumaine. Ils n'auraient aucun mal donc à attraper une bête assez imposante.
C'était surtout la suite qui s'avèrait nouvelle pour Carlisle et Eleazar. Boire du sang animal, aucun des deux n'avaient essayés jusqu'à ce moment précis. Aucune idée sur le gout pour les deux vampires, ni même de la force que ce sang nouveau pour eux, allait donné.
Tout pouvait très bien fonctionné comme cela pouvait pas du tout fonctionné.

Carlisle fut tiré de ses pensées quand une présence se fit sentir dans le parc. Toujours prêt de la fontaine, il tourna son regard dans la direction qui amenait son compagnon de chasse. Pas de battement de coeur à l'horizon, ça ne pouvait être que lui. A peine quelques secondes plus tard, celui ci faisait son entrée. Marchant d'un pas aérien, il s'approcha de lui.
Il n'y avait aucun tort dans tout ce que disait le vampire brun. Carlisle tenait particulièrement à cette chasse, et celui en face de lui le savait pertinement.

Le vampire blond se leva du banc où il s'était assis le temps de l'arrivée de son semblable.
Faisant ainsi face à lui.

- Commençons peut être par le commencement ? Carlisle Cullen.

Lui tendant une main. Ils n'avaient pas encore eu la véritable occasion de se présenter. Seul Carlisle savait qui il avait en face de lui. Enfin, à ce qu'il croyait.

Une fois arrivé au lieu de rendez-vous, la présence de l’autre chasseur n’avait fait aucun doute. D’abord, il y avait eu ce parfum caractéristique que le garde avait pu sentir la veille, ensuite, eh bien, Eleazar l’avait tout simplement vu assis près de la fontaine. Alors évidemment, il était clair que cette partie de chasse n’était pas à prendre à la légère. Le fait même que le vampire blond soit arrivé avant Denali prouvait qu’il y avait là derrière une volonté très forte. Ce projet complètement fou lui tenait réellement à coeur. Bon, pourquoi pas, après tout…

Après une entrée en scène aussi nonchalante que polie, Eleazar avait eu droit à une main tendue de la part de l’autre qui se décidait enfin à se présenter. Le garde haussa les sourcils avant de prendre cette main qui lui était présentée.

"Ma foi, je dois avouer que vous ne m’apprenez rien… j’ai pris mes renseignements là où je savais que je les aurai de manière claire, précise et directe. Mais je pense que je vais accepter ces présentations en bonne et due forme… Comme vous le savez déjà, je suis Eleazar Denali."

Le garde avait serré la main tendue d’une manière étrange, à mi-chemin entre la cordialité et la distance. De fait, il s’était engagé pour une partie de chasse, mais cela ne l’obligeait absolument pas à entretenir des rapports chaleureux avec ce Cullen. Cependant, il fallait noter qu’Eleazar n’avait aucunement l’intention de gâcher quoi que ce soit. Il lui fallait essayer, aussi bien de chasser des animaux que de se montrer un peu agréable avec ce type. Parce qu’il en valait peut-être la peine plus que ce qu’il en avait l’air.

Lâchant la main du vampire blond dans les yeux duquel le regard rougeoyant de Denali avait plongé, il y eut un moment de silence durant lequel les deux vampires s’évaluèrent du regard. En tout cas, c’est ce que le garde faisait, de son côté. Il ne doutait pas de pouvoir attraper et tuer des animaux, c’était un véritable jeu, cela allait certainement se révéler enfantin, aussi facile que d’embobiner une humaine banale pour la servir sur un plateau aux Volturi.
Eleazar prit la parole pour expliquer à Carlisle ce qu’il avait pensé pour aujourd’hui.

"Comme je vous l’ai dit, il y a, à une trentaine de kilomètres d’ici, un village d’humains qui rencontre des problèmes avec des loups. Je me suis laissé dire que plusieurs bergers ont été confrontés à ces bêtes et qu’ils n’en sont sortis indemnes que par chance. Il faut partir vers l’est si vous êtes toujours d’accord pour cette option-là."

De toute manière, il fallait réguler la faune de temps en temps. Et si les loups s’étaient multipliés de façon faramineuse, il y avait fort à parier que débarrasser la région de quelques représentants de cette race rendrait un fier service aux humains.

C'était bizarre mais, les premières paroles du vampire qui se tenait en face de lui, ne le surpris pas. Il se doutait bien qu'Eleazar allait faire quelques recherches de son côté. Chacun avait le droit de savoir à qui il avait à faire. Surtout dans cette situation. Ils allaient chasser ensemble, autant savoir avec qui. Le vampire blond était déjà fixé, depuis des heures maintenant. Il savait qui se tenait en face de lui. Désormais, Eleazar était aussi fixé que lui.
Pas la peine de demander où le vampire brun avait prit ses renseignements. Pas bien compliqué à trouver : Les Volturi. Eleazar étant leur garde, il avait toutes les possibilités pour trouver ce qu'il voulait. Surtout l'identité du vampire blond. Sachant que celui-ci avait déjà fait un tour sur Volterra.

- A vrai dire, vous ne m'étonnez pas du tout. Je me doutais bien que vous alliez faire quelques recherches sur moi, histoire de savoir à qui vous aviez à faire. C'est tout à fait votre droit.

Pas la peine de faire toute une histoire là-dessus. Carlisle acceptait très bien ça. Cela paraissait normal pour lui. Beaucoup d'autres auraient fait pareil. Ils auraient peut être eu plus de mal à trouver ce qu'ils cherchaient.

Après qu'Eleazar est lâché la main de Carlisle, les deux vampires se regardèrent plutôt intensément. Ils ne se défiaient pas. Ils cherchaient à s'évaluer tous les deux, pendant ce grand moment de silence totale. Pas un seul bruit aux alentours. On entendait pas une mouche voler.
Quelques secondes s'écoulèrent. Eleazar finit par reprendre la parole.

Evidement que Carlisle était toujours d'accord ! Cette chasse lui tenait énormément à coeur. Et Eleazar le savait pertinement toutes ses choses.
Le vampire blond suivrait le brun sans problème. Des loups pour commencer, rien de mieux. Si en plus, cela pouvait servir aux humains... Alors c'était parfait.

- Je suis toujours d'accord. Vous le savez.
Il lui sourit légèrement, sachant très bien qu'Eleazar savait.
Allons-y alors. Je vous suit.

Eleazar était le mieux placé pour savoir où ils devaient aller. Carlisle allait donc le suivre. Sans problèmes évidement. Une trentaine de kilomètre ce n'était rien comparé à tout ce qu'il avait déjà parcouru, lui personnellement. Et c'était surement la même chose pour Eleazar.
Ils atteindraient donc le village en un rien de temps.

Les choses se passaient plutôt bien, au final. Les deux vampires étaient partis sur de meilleures bases que la veille. Peut-être en partie (en grande partie, même) parce que Denali n’avait plus tant de doutes en tête. La veille, en effet, des idées étranges s’étaient disputées pour la place de choix dans son esprit. Il s’était passé quelque chose de totalement inhabituel lorsqu’il avait rencontré Morgane Peterson. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. L’heure allait être à la chasse. Il fallait partir d’ici avant que les humains ne commencent leurs activités quotidiennes. Eleazar répondit, sur un ton plaisant, aux paroles de Carlisle.

"Et c’est tout à votre honneur de ne pas m’en tenir rigueur."

Evidemment. Tout allait se passer pour le mieux, le garde en était convaincu. Le blond et lui s’en iraient jusqu’à la forêt où rôdaient les bêtes qui terrifiaient la population humaine et ils n’auraient pas énormément de difficulté pour tuer quelques spécimens.
Les deux vampires s’étaient toisés sans provocation. C’était plus une manière dévaluer l’autre, sans vraiment le juger. Un regard qui n’avait rien de haineux ou de mauvais. Non, il s’agissait presque d’imprimer l’image des traits de l’autre pour les garder en mémoire.

Bon. Cullen venait d’annoncer qu’il était toujours d’accord. Le contraire eût étonné Eleazar. Avec un léger sourire en coin, il dit d’un ton quasiment joyeux :

"A vrai dire, cela ne me surprend pas vraiment…"

Puis, d’un geste du menton, il indiqua la direction à prendre, celle du ponent.

"Ne nous attardons pas. Les humains ne vont plus tarder à installer leurs étals."

Et comme s’il était logique et normal que Carlisle le suivît, Eleazar hocha la tête avant de démarrer. Le tout n’avait pas duré. Il était parti en courant vers l’est, sans se retourner et sans attendre. Il n’y avait qu’une trentaine de kilomètres, mais la course restait quelque chose qui plaisait à Denali. Alors il galopait, comme un type qui aurait été privé de sa liberté durant trop longtemps. Il ne fallut que quelques secondes pour quitter Florence et se retrouver dans la campagne.

Evidement, ce qu'avait dit Carlisle ne surprenait pas Eleazar. Normal, vu que le vampire blond y tenait tout particulièrement. Depuis la veille, il ne parlait que de cette nouvelle alimentation, et il n'avait que ça en tête.
Si vraiment il avait changé d'avis, il serait exclussivement venu pour lui dire qu'il annulait cette partie de chasse. Il aurait été droit au but, et il ne ce serait même, surement pas présenté.
Mais bon, ici, ce n'était pas le cas. Les deux vampires avaient fait connaissance et étaient sur le point de chasser ensemble. Une bonne entente semblait s'installer entre eux.

Eleazar montra d'un geste du menton, la direction qu'ils devaient prendre pour atteindre le village menacé. C'était celle du ponent. Pas de problème, il allait suivre.

Le vampire brun avait raison, pas la peine de s'attarder. Plus ils arrivaient tôt, plus ils avaient de chance de pouvoir le faire. Car il était bien entendu évident, qu'il n'allait pas se jetter sur les loups sous les yeux des humains. Rien de plus stupide pour dévoiler leurs véritables identités.

- Vous avez raison. Plus vite nous serons sur place, mieux ce sera.

Le vampire brun démarra juste après la réponse de Carlisle. Une seconde à peine plus tard, le vampire blond s'élança à son tour. Sur les talons de son compagnon de chasse.
En quelques secondes, les deux semblables avaient quittés la jolie ville de Florence. Se retrouvant désormais dans la campagne, aucun des deux ne perdaient de vitesse. Pour un vampire, courrir était comme primordial. C'était comme un besoin. Pas aussi important que de boire, mais ça l'était presque.

Courrant à perdre haleine, ils traversèrent la campagne, s'engouffrant par la suite dans une fôret.
Les deux vampires courraient entre les arbres, qui défilaient comme de véritable fusées.

Courant toujours, les deux vampires avançaient dans la campagne et les bois à une vitesse phénoménale. Les meilleurs chevaux n'auraient certainement pas pu les rattraper à la course. Eleazar avait un peu d'avance sur Carlisle, mais cela était tout à fait normal. Il ne s'agissait pas d'une course contre la montre mais bien d'un simple déplacement jusqu'à un lieu que connaissait le garde. Dès lors, il était on ne peut plus logique qu'il ouvre la course, le vampire blond sur les talons.

L'avantage d'être un vampire, dans ces cas-là, c'était surtout que courir ne vous fatiguait absolument pas. Que du contraire. Cela donnait une sensation de liberté très rarement ressentie habituellement, puisqu'il fallait toujours se cacher des humains, ou du moins se fondre dans la masse pour ne pas trahir leur espèce et leur secret. Alors cette course à toute vitesse était une obligation. Ils allaient beaucoup trop vite pour qu'un humain les voyant pût dire ce qu'il venait de voir passer. Mais de toute manière, il était encore bien tôt pour les humains.

Il ne fallut pas bien longtemps pour parcourir les trente kilomètres jusqu'à cette forêt. Denali ralentit nettement sa vitesse lorsqu'il aperçut le bois qui serait leur terrain de chasse. Mieux valait se montrer prudent et ne pas courir comme des fous à si peu de distance d'un village humain.

"Bien, nous voici arrivés. Les humains ont trop peur des loups pour se rendre en forêt, nous ne serons certainement pas dérangés..."

Eleazar eut un petit signe de la tête pour voir si son compagnon de chasse était prêt à se lancer dans l'aventure. Ils ne se trouvaient qu'à une centaine de mètres de la forêt et il y avait fort à parier que les bêtes ne les avaient pas sentis venir : le vent allait dans le sens inverse que celui qui aurait pu leur envoyer leur odeur.
Tout en marchant, Denali proposa une idée qu'il avait eue pour que la chasse soit la plus utile possible.

"Soyons intelligents. Les loups sont plus nombreux que nous. On a dénombré au moins une dizaine de spécimens par ici.
Il faut les prendre par surprise, réussir à les coincer, vous d'un côté, moi de l'autre. Alors, nous pourrons nous amuser un peu."

Et pour la suite, il avait déjà pensé à quelque chose à ne pas perdre de vue...

"Il faudra laisser quelques loups en vie. Les humains trouveraient étrange que toute la meute disparaisse du jour au lendemain. Ils craindraient je ne sais quel monstre et nous serions responsables de leurs frayeurs."

Le vampire blond suivait sans problème Eleazar. Parcourant la fôret en quelques secondes, ils continuèrent leur lançée vers le village atteint par la meute de loup.
Courir, ne fatiguait absolument pas Carlisle. Ni Eleazar. Aucun des deux n'avaient besoin de s'arrêter pour reprendre son souffle, ce que faisait souvent les humains. Un humain ici, n'aurait même pas fait deux kilomètres comparé aux vampires, qui étaient sur le point d'arriver sur le lieu qu'Eleazar avait proposé pour cette partie de chasse, qui était une nouveauté pour eux.
C'était tout à fait normal pour un vampire d'avoir une vitesse aussi incroyable. Cela faisait parti de leur nature.

Le vampire que suivait Carlisle, se mit à courrir moins vite. Puis s'arrêta progressivement, le blond à ces talons, qui suivaient toujours sans problèmes jusque là.

Ils étaient désormais arrivés. A quelques mètres d'eux, se trouvait la fôret où ils allaient tenter leur petite expérience animal. Ici, des loups.
Pas de présence humaine à cet endroit, ni à cette heure. Il était beaucoup trop tôt et la fôret était plutôt périlleuse pour un humain.
Si déjà quelques personnes y étaient passés, les autres n'allaient certainement pas s'y risquer. Les humains n'étaient pas si idiot que ça.

- Si quelques uns ont déjà perdu la vie, les autres ne s'y risqueront plus.

Eleazar lui fit un petit signe de tête. Il comprit la signification dessuite. Il était bien évidement prêt à cette chasse. Il y tenait trop pour y renoncer. Surtout si prêt du but. Carlisle lui répondit d'un même signe de tête, affirmatif bien sur.

Les vampires marchèrent donc vers la fôret. Etant aux côtés d'Eleazar, il écoutait sa proposition de "plan" pouvait on dire.
Cette idée que proposait le vampire brun, semblait être la meilleure. Idée très réfléchit, et il n'y avait pas mieux. Prendre par surprises les bêtes était ce qu'il y avait de plus intelligent. Les loups étaient plus nombreux qu'eux d'après ce qu'Eleazar venait de dire, alors mieux vallait suivre ce plan.

- Vous avez parfaitement raison. Quel côté voulez vous prendre ? La gauche ou la droite ?

Carlisle, ne voulant pas faire d'histoire, ni de chose en tout genre, laissait Eleazar choisir le côté qu'il voulait. Lui s'en moquait, personnellement. Les deux côtés lui allaient tout aussi bien.
Ils se retrouveraient de toute façon au même point. Quelques loups au milieu d'eux deux.
Seulement quelques uns. Car comme venait de dire son compagnon de chasse, il serait plus prudent d'en laisser quelques uns en vie. Si tous les loups étaient exterminés d'un coup, cela paraîterait bizarre aux yeux des humains. Cela pourrait même les paniquer d'avantage.

- Je suis totalement d'accord avec vous Eleazar. Capturons en que quelques uns. Cela nous suffira de toute façon. Nous n'avons pas besoin d'autant de loup pour tenter notre expérience.

Une promenade de santé, voilà ce à quoi avait ressemblé la course des deux vampires. Si des humains les avaient vus, ils auraient eu l’impression d’avoir affaire à deux véritables courants d’air, mais personne ne s’était trouvé sur leur chemin. Heureusement, d’ailleurs. Les pieds des deux vampires avaient à peine frôlé le sol durant ce trajet fou, comme si leurs semelles n’osaient pas toucher la terre pour ne pas la blesser... Et il n’avait pas fallu plus de dix minutes pour que Cullen et Denali se trouvassent sur les lieux qui les intéressaient tous deux en ce petit matin.
Si Eleazar avait ralenti avant de s’arrêter, c’était surtout pour éviter les effets de la force d’inertie. Bien sûr, les vampires étaient tous habitués à cela, mais freiner brusquement lorsque l’on est vraiment lancé, cela peut être dangereux... en l’occurrence, ici, ça aurait très bien pu l’être pour la végétation.

Le garde ne put retenir son rire face à la constatation véridique de son compagnon de chasse. En effet, cela allait tellement de soi qu’il paraissait complètement inutile d’en ajouter une couche à ce sujet.

"J’espère pour eux que la légendaire bêtise humaine ne comprend pas la réitération des imbécillités du passé !"

Les deux mâles pénétrèrent alors dans la forêt en silence, l’ouïe à l’affut du moindre bruit qui aurait pu être suspect. Rien à signaler, à première vue. Denali avait proposé son idée de prendre les loups chacun d’un côté et voilà que le vampire blond réussissait à lui poser une question qui ne serait jamais venue à l’esprit d’Eleazar. Marchant à gauche de Cullen, il eut un haussement d’épaules.

"Inutile de chercher à vous montrer plus courtois que nécessaire, Carlisle... Pour prendre des loups en tenaille, le côté que l’on choisit importe peu... Ce n’est pas comme si nous avions une horde de nouveau-nés à maîtriser !"

Encore une fois, Eleazar rigola, doucement, cette fois, il ne fallait pas effrayer les canins par la tonitruance d’un rire éclatant.

"Bien, prenez à droite. Nous nous rejoindrons bien assez tôt pour ne pas avoir à regretter d’avoir choisi le mauvais côté... Deux ou trois loups chacun, cela vous convient ?"

Denali avait le sourire aux lèvres. La chasse était un véritable sport, mais il se doutait bien que la chasse aux animaux n’était pas tout à fait la même que celle qui se faisait pour les humains. D’ailleurs, les loups vivaient en meute et avaient une hiérarchie instituée, c’était bien connu. Cela lui fit penser à un détail important :

"Ne visons ni les tout jeunes loups, ni les jeunes mères, ni le chef de meute. Par principe... pour que l’espèce continue à vivre. Les loups dans la force de l’âge, ceux qui sont les plus susceptibles de s’attaquer aux troupeaux et aux humains seront parfaits."

Eleazar regarda son vis-à-vis un instant, attendant une quelconque réaction avant de commencer la battue.
Moins d’une minute plus tard, il marchait vers le fin fond de la forêt pour la traverser ensuite entièrement en rejoignant le centre.

Après cette "petite" promenade, les deux vampires marchaient l'un à côté de l'autre, s'engouffrant de plus en plus dans la fôret.
le sujet sur les bergers du coin, Eleazar y coupa court après une dernière phrase. C'était évidement, pas la peine de continuer sur ce sujet. Autant passer à ce pourquoi ils étaient dans cette fôret.

Son partenaire rit à sa question. Il était vrai que le côté par lequel chacun allait passé, importait peu. Il avait juste posé cette question histoire de savoir comment il s'organisait. Rien de plus.

- Je voulais juste savoir comment on s'organisait.

Juste à la suite de cette petite phrase de défense, que Carlisle faisait passer pour une simple excuse, n'ayant aucune agresivité dans la voix, Eleazar lui indiqua le côté qu'il devait prendre. La droite. Très bien. Ils étaient fixés sur le côté que chacun devait prendre.

Evidement, les loups n'étaient pas comme les vampires. Ca n'avait même, rien à voir. On ne pouvait pas comparer. Le vampire brun avait raison en disant que ce n'était pas comme si ils devaient métriser plusieurs nouveaux-nés. Ils étaient bien loin de cette situation, heureusement.
Pour Eleazar et Carlisle, attraper des loups allait être un jeu d'enfants.
2 voir 3 loups pour chacun, cela semblait convenable pour un début. Aussi pour éviter la disparition totale de l'espèce dans le coin.

- Très bien. Oui, cela suffira. Pour un début, c'est largement suffisant.

Ce n'était que la première expérience. Après, ils pouvaient s'attaquer à une autre éspèce, qui leur procurait autant de sang que les loups. Il était évident que leur prochaine éxpérience, n'allait pas être le lendemain. Mais bien quelques semaines plus tard. Enfin... Si ils renouvellaient l'éxpérience.

Carlisle croisa le regard d'Eleazar, quand celui ci lui demanda de ne pas viser les jeunes loups, ni les mères, ni le chef de la meute. Bien sur, ça allait de soit si ils voulaient laisser l'éspèce en vie.

- Je ferais attention.

Le vampire blond lui assura d'un signe de tête, avant que son partenaire ne s'éloigne pour commencer cette petite chasse.

Carlisle, prit par la doite, comme lui avait indiqué le brun. Il s'enfonça dans la fôret, sans bruit, marchant lentement. Pas la peine de se presser. Cela pourrait les alerter. Inutile de courir un risque quelconque. Ce n'était pas vraiment le jour de jouer pour faire des blagues ni quoi que ce soit dans le genre.
Suivant sa trajectoire, il guettait le moindre bruit, la moindre odeur animal.

Une fois que tout était décidé, il suffisait de s’y mettre. Eleazar avait rejoint en marchant l’extrémité ouest de la forêt, tandis que Carlisle était parti à l’opposé. Ce qui importait à présent, c’était de débusquer quelques loups pour tenter cette folle expérience et voir ce que cela allait bien pouvoir donner comme résultat.
Pour le moment, donc, Denali se tenait debout et scrutait les bois, en quête d’un mouvement, il tendait l’oreille à l’affut du moindre bruit et respirait doucement l’air qui lui parvenait, à la recherche d’une fragrance purement animale. Rien de ce côté.

Le projet de Cullen semblait un peu fou, mais le garde s’était prêté au jeu. Pourquoi exactement ? Excellente question. Ce n’était certainement pas parce que le vampire blond lui avait demandé. Ce n’était pas non plus parce qu’il ressentait une similitude étrange entre Carlisle et lui – ce n’était pas vraiment le cas, d’ailleurs – ni parce qu’il avait envie de goûter le sang d’une bête... Non, c’était de la curiosité. Et cette curiosité avait été exacerbée par la promesse de retrouver Morgane en fin d’après-midi. Si le vampire blond avait pressenti une solution pouvant amener à une entente cordiale et vraie entre vampires et humains, alors Denali voulait pouvoir en profiter. Peut-être pour cette Anglaise, justement.

Marchant doucement, toujours concentré sur l’environnement et le but de cette expérience, Eleazar songeait aussi à cette journée qui l’attendait. Les Volturi allaient sans doute lui fournir suffisamment de travail pour qu’il n’ait pas le temps de s’ennuyer l’après-midi, et peu avant la tombée du jour, il aurait le loisir de se rendre à son rendez-vous, près d’une fontaine de Florence. C’était un jour plein d’espérance, en somme.

Soudain, il perçut un bruissement devant lui. À une trentaine de mètres. Un bruissement sur le tapis de feuilles mortes qui jonchait le sol de toute la forêt. Il n’avait guère parcouru beaucoup de chemin et il semblait pourtant que ce bois était soudainement plus petit que ce qu’il avait pensé. À moins qu’il n’ait pas trop remarqué le nombre de pas qu’il faisait pour traverser le bois.

[HJ : et si on faisait intervenir un PNJ pour indiquer où sont les loups, etc. ?]

[HJ : Je vais poster, si on trouve quelqu'un pour jouer le PNJ, il postera après moi]

Continuant son trajet dans la grande fôret, le vampire blond se concentrait, il essayait de trouver un bruit ou une odeur. Rien ne parvenait à ses oreilles, ni à son nez, sauf les pas et l'odeur d'Eleazar pour le moment, bien que celui-ci soit le plus discret du monde. Les vampires avaient une ouïe très fine et un odora très développé, ce qui leur permettait de tout entendre et de tout sentir sur un rayon d'un kilomètre au moins.
Même pas un bruit de feuille qui tombe ou qui craque ne parvenait à lui en cet instant. Ni même une odeur.

Marchant d'un pas plus que lent, il scrutait les alentours. La fôret était plutôt dense. Il y avait énormément de végétation. Beaucoup d'éspèce, rare était présente en ce lieu. Carlisle ne reconnaissait pas tout. Si il devait apprendre tous les noms des différentes éspèces végétales, il serait là encore un siècle plus tard. Il pouvait toujours essayer, rien ne l'en empêchait. Il avait l'éternité devant lui après tout.

D'un coup, Carlisle s'arrêta net. Un odeur, autre que celle d'Eleazar, arriva au nez du vampire blond. Une odeur bien particulière. Un animal s'approchait, même plusieurs. Des battements de coeur raisonnaient dans les oreilles du vampire. Ils étaient cinq. Trois venaient vers Carlisle, tandis que les deux autres partaient dans la direction d'Eleazar. Ils se séparaient surement pour trouver de quoi se nourrir. Tout comme les deux vampires le faisaient.
Le blond grimpa dans un arbre, pas très grand, ne voulant pas se faire repérer, ni effrayer les trois loups qui venaient à lui. Scrutant le sol, Carlisle guettait scrupuleusement le passage des mammifères carnivores.
Tout allait se jouer maintenant.

•PNJ• Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 26/01/2009

Dans la forêt, à quelques kilomètres de Florence. Une meute de loups avait récemment établit résidence au cœur de celle-ci. Pas un une grande meute, seulement une dizaine de canidés, mâles, louves et leur progéniture. Ils ne quittaient la forêt que pour se nourrir. Les quelques cadavres de moutons et autres mammifères retrouvés avaient rapidement semé la peur et surtout la colère dans le cœur des bergers de la région.

La journée semblait calme, les louves était attelée à toiletter les jeunes loups ou à les surveiller lorsque ces derniers décidaient de se chamailler. quelques loups s'occupaient de monter la garde autour de la meute lorsqu'ils n'allaient pas chasser.
Le chef de meute quand à lui était monté sur un rocher près des louves et se reposait, à la lueur faible du levé de soleil.

Tout donnait l'impression d'une journée calme... Soudain, le chef de meute releva la tête et un léger feulement sortir de sa gueule. Une poignée de loups s'avança immédiatement pour aller se poster en avant de la tribu et ainsi assurer la protection des canidés en cas d'attaque.
Ne voyant rien arriver, ils se séparèrent en deux groupes et allèrent en repérage dans deux directions opposées...

Le bruit qui s'était fait entendre à une trentaine de mètres de l'endroit où se trouvait Eleazar n'était pas un bruit de pas humain ni même vampirique. Le son était trop ténu pour être le premier et il était trop lent pour la deuxième option. Animal, donc, certainement. Le vampire brun plissa les yeux, guettant un mouvement, puis, ne décelant rien, il grimpa à toute allure dans un chêne non loin de lui. De là, il aurait assurément une vue globale de ce qu'il se passait en bas.

Perché sur une branche solide, Denali scrutait le sol, à la recherche de la source du bruit. Si la bête venait à passer à sa portée, il serait sur elle en un bond. Bien sûr, l'idée de grimper dans un arbre était un coup classique pour surprendre les proies humaines, mais cela fonctionnait souvent plutôt bien... Pas de raison de se priver d'acrobaties, donc.

Toute pensée sembla quitter l'esprit d'Eleazar lorsqu'il focalisa son attention sur un mouvement. Pas un grand et brusque mouvement, non, encore une fois, c'était quelque chose de ténu, comme si la source de ce mouvement ne tenait pas à se faire repérer, comme si la discrétion était de mise ainsi que la prudence. Des éclaireurs. L'intuition du garde des Volturi lui soufflait d'attendre avant de se lancer. Si c'étaient bien les loups que Carlisle et lui cherchaient, il allait falloir se montrer stratégique et réfléchi.
N'était-ce pas lui qui avait préconisé de ne pas tuer la meute entière pour préserver l'espèce dans la région? Bien sûr, les humains préfèreraient l'extinction pure et simple des loups du coin, mais Eleazar n'était pas de cet avis. Pourquoi tuer plus que nécessaire? C'était la pensée maîtresse de sa manière de vivre et de chasser. Jamais il ne tuait pour le plaisir et, à vrai dire, l'idée même de prendre la vie le répugnait parfois.

Aujourd'hui, c'était l'occasion de trouver un moyen pour subsister autrement qu'en ôtant la vie à des êtres humains. Ces êtres vivants ressemblaient tellement aux vampires que Denali avait plusieurs fois eu l'impression de bouffer les siens. Bizarre, hein? mais même s'il avait continué à se nourrir de cette manière, il ne s'y était pas vraiment habitué. Sa conscience l'embêtait souvent, mais ça lui aurait arraché les lèvres de l'avouer à Carlisle. Après tout, le garde avait sa fierté, lui aussi, et en tant que garde, il avait une image à préserver...

Perché en haut de son arbre, Carlisle attendait le passage des loups. Il vérifia du regard les alentours, ayant soudain, un mauvais préssentiment. Dans tous les cas, mieux vallait vérifier comme même et être trop prudent que pas assez.
Personne à l'horizon. Il se détendit et se remit à scruter le sol. Trois loups venaient vers lui. Prêt à passer sous l'arbre, le coeur de Carlisle s'emballait presque.

Voila quelques mois maintenant qu'il se retenait de boire du sang humain et qu'il souffrait. Intérieurement, certes. Mais la souffrance était abominable et il fallait qu'elle s'arrête. Il avait enfin trouvé une solution, maintenant il devait la tester. Il avait certes, énormément soif, mais il ne devait pas faire n'importe quoi. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Eleazar l'aidait pour ce plan, Carlisle n'avait pas à le priver de cette petite chasse à cause d'une erreur qu'il pourrait faire en cessant de se contrôler. Il devait se contrôler. C'était son devoir. Il n'avait tout de même pas fait tout ça pour rien. Il ne devait pas échouer si prêt du but. Si prêt de son but.

Les trois loups qui venaient vers lui ne semblaient pas se rendre compte du danger qui pesait sur eux. Ils passèrent sous l'arbre, visiblement bien dans leur peau.
Carlisle jetta un coup d'oeil rapide sur le côté gauche, puis du côté droit. Personne d'humain ou d'animal à l'horizon. Il était seul avec trois loups, il pouvait donc y aller.
Il sauta de l'arbre, faisant presque aucun bruit en attérissant. Les loups, sentant une présence, prirent peur et se mirent à courir droit devant eux. Carlisle les suivit, ne gardant à peine une distance entre eux. Ils se dirigaient tous en courant vers le centre de la fôret, où les deux vampires devaient se rejoindre pour y coincer les bêtes.

Le temps passé en haut de l'arbre aurait pu être une éternité, Eleazar ne bougeait pas. Les mouvements qui provoquaient des sons un peu étouffés lui parvenaient de façon si claire qu'il pouvait, en fermant les yeux, deviner à quelle distance étaient les sources de ces bruits. Deux fois quatre pas. Deux loups, sans doute. L'odeur était caractéristique du canin. Un peu plus sauvage que le parfum des chiens, mais le sang chaud de ces bêtes avait cette nuance presque proche de l'odeur du sang humain.

Denali les laissa passer sous son arbre sans réagir directement. La précipitation était source d'ennuis, après tout. Mieux valait prendre le temps. Et le temps, ce n'était pas un vampire qui regardait à cela, croyez-moi !
Bref, descendant lestement de son perchoir, le garde des Volturi laissa entre les loups et lui une distance respectable et il se mit à les suivre, en faisant le moins de bruit possible et en prenant soin de ne pas se mettre dans le sens du vent... auquel cas, son odeur l'aurait très certainement trahi.

Après quelque temps de cette marche quasiment camouflée, Eleazar sentit que Carlisle n'était plus très loin. Bizarrement, les loups ne semblèrent pas s'inquiéter outre mesure du parfum que dégageait le vampire blond, mais peut-être leur odorat était-il moins développé que celui d'un vampire?
Soit. Ce n'était pas le plus important. Denali suivait les loups et ceux-ci rejoindraient bientôt Cullen... et les trois parfums distincts qui précédaient l'odeur du blond. Intéressant mélange.

La tenaille. Le garde sourit. Cette technique stratégique était vieille comme le monde et elle fonctionnait toujours. Il suffisait d'un peu de jugeote pour y échapper, mais l'instinct animal est trop fort pour laisser parler la raison.
Eleazar accéléra légèrement le pas, comme les loups s'étaient mis à courir vers le centre de la forêt. Il marchait toujours, lui, pas besoin de courir pour maintenir le rythme et la cadence qu'il fallait.
Percevant le parfum de l'autre vampire de façon plus nette, il songea que la chasse allait bientôt commencer...

En plein élan, suivant toujours les loups qui couraient, Carlisle senti une autre odeur lui venir aux narines. Bien familière cette odeur. Elle lui indiquait que son compagnon de chasse n'était plus très loin. Des bruits vinrent à peine une seconde plus tard lui siffler aux oreilles. Eleazar s'était à son tour, mis à courir derrière les loups dont le vampire blond percevait leur battements de coeur. Ils étaient deux, accompagné du brun.

Les loups ne semblaient pas se rendre compte qu'en courant ainsi, tout droit avec Carlisle à leur trousses, ils rentraient dans un piège. Le piège meticuleux des deux vampires, bien plus puissant qu'eux. Les bêtes n'allaient pas s'en sortir avec un plan comme celui-ci.

Environ deux minutes plus tard, loups et vampires se retrouvèrent au même point. Au bout milieu de la vaste fôret.
Eleazar et Carlisle faisaient comme un cercle, enveloppant les loups à l'intérieur de ce cercle. Ils étaient coincés, et ils le sentirent en un rien de temps.
Le vampire blond, voyant que les bêtes montraient les crocs, se mit en position de défense, malgré qu'il n'en ai pas vraiment besoin, étant bien plus fort que trois canins.

La soif qu'éprouvait Carlisle se faisait sentir. Au fond de lui, tout brullait. Le sang était bien plus fort que lui à présent. Il n'allait plus se contrôler très longtemps... Il jetta un oeil à son compagnon de chasse.

- Cinq loups. Voila un nombre qui semble correct non ?

Connaissant évidement la réponse de son partenaire.

La traque des loups touchait à sa fin et les deux vampires étaient à présent presque réunis, formant une tenaille autour de cinq animaux qui n'avaient rien demandé. Eleazar était bien conscient que tout se passerait vite et facilement. Il n'y avait même pas besoin de jouer le jeu de la séduction puisque ces proies-là n'étaient pas de celles qu'il fallait attirer. Au contraire, elles étaient plutôt du genre à fuir lorsque leur instinct leur indiquaient un danger à proximité. Aussi, les loups s'étaient fait avoir, comme des louveteaux.

"Amplement, oui."

Denali avait répondu à Carlisle dans un souffle. Il ne détachait pas son regard de celui, jaunâtre du loup qui lui faisait face. Un autre canin était tout proche, mais le vampire fixait son attention principalement sur le plus gros, juste devant lui. C'était la plus grosse bête des cinq et il semblait décidé à ne pas se laisser faire.

Le garde des Volturi jeta un bref regard au vampire blond, hocha imperceptiblement la tête, et bondit sur ce gros loup pour commencer vraiment à s'amuser.
Le loup était habité de la rage de vaincre, de l'envie de protéger les siens et le combat fut un peu plus corsé que ce qu'Eleazar avait d'abord cru. Il se fit mordre à plusieurs reprises, mais sa peau dure arrêtait les crocs de la bête avant qu'elle n'ait eu le temps d'atteindre la chair.
Le vampire, quant à lui, visait le cou du loup, pendant que le deuxième canin lui arrachait des morceaux de pantalon, et lorsque l'occasion se présenta, Eleazar planta ses dents effilées dans la carotide de la bête, stoppant net sa vie, avant de faire la même chose sur le deuxième loup qui était à sa portée.

Durant ces deux combats, Denali n'avait plus trop prêté attention à Carlisle et lorsqu'il se releva, pantalon bien amoché, des poils de loups mêlés à ses cheveux et le goût du sang des bêtes dans la bouche, il se sentit un peu bizarre.
Le goût était sans doute ce qui insufflait le plus d'étrangeté dans ses sensations...

"Carlisle... c'est... pas si mauvais que ça, finalement..."

La réponse qu’attendait Carlisle de la part d’Eleazar, se fit à voix basse. Celui-ci portait son regard sur le plus gros loup qu’ils avaient capturé. Les autres bêtes étaient aussi de bonne consistance, mais plus petites que la proie d’Eleazar.
Carlisle regarda tous les loups, sauf celui de son compagnon. Cherchant à son tour sa proie. Les loups montraient les crocs et les fixaient méchamment. Trois en face du blond, les deux autres en face du brun.

Quelques secondes passèrent et le regard de Carlisle fusait. Sans un bruit de la part des vampires, tandis que les loups eux, grognaient. Finalement, le vampire brun lui jeta un coup d’œil rapide et se lança sur sa proie.
Instinctivement, Carlisle se jeta sur le premier loup qu’il avait devant lui. Les deux qui restaient prirent chacun des chemins différents. Ce qui étonna grandement Carlisle qui n’y prêta rien qu’une seconde attention avant de se concentrer pleinement sur sa proie. Le plus petit des deux se jeta sur le vampire, comme la bête qui faisait pareil du côté de l’autre vampire. En ce qui concernait l’autre, elle prenait ses jambes à son cou et dérapait à toute vitesse vers le fond de la forêt. Vraiment étonnant.

Alors que Carlisle avait le regard fixé sur sa proie, l’autre loup l’attaquait. Sans avoir de succès. Les mains du vampire serraient fermement la première bête qui ne pouvait bouger sous sa force. Le blond commençait à approcher ses lèvres, désormais retroussé, sur la peau du canin qui tremblait de peur. Mais la bête libre l’empêchait d’aller plus loin. La soif de Carlisle, devenait incontrôlable. Il empoigna alors la bête par la fourrure et la balança contre un arbre des environs d’une extrême force. Celle-ci tomba à terre, assommé par tant de brutalité.
Enfin il pouvait goutter au sang de sa proie qui s’étouffait, entourée des mains dur comme fer de son pire ennemi. Le vampire déchira la peau du loup grâce à ses dents, et bu le sang de l’animal qui coulait désormais à flot. Puis il se déplaça pour faire de même avec l’animal assommé.

Une fois les deux bêtes vidées de leur sang, Carlisle se releva, laissant à terre ses cadavres. Les cheveux dans tous les sens, du sang autour de ses lèvres, il s’essuya d’un revers de manche.
Son compagnon de chasse qui s’était levé le premier, lui faisait désormais face et le regardait avant de prendre la parole pour parler de son impression.

- C’est même plutôt bon…

Carlisle eu un petit sourire. Finalement cette chasse avait eu du bon. L’idée de cette chasse allait devenir plus qu’une idée suite à ce qui venait de se produire.
Il ne restait plus qu’à se débarrasser des repas.

Du sang de loup... ça changeait du sang humain, me direz-vous, mais tout de même... Bien sûr, en tuant des animaux comme ceux-là, il y avait fort à parier que les êtres humains béniraient je ne sais quelle puissance supérieure de les protéger des fauves et autres bêtes féroces, mais bon. Eleazar avait, étrangement, assez apprécié le goût de ce sang-là. Oh, cela ne valait pas l'hémoglobine de jeune fille nubile, pure et vierge comme de l'huile d'olive, mais ce n'était pas si mauvais que ça. D'ailleurs, ça pourrait sans doute devenir carrément bon si on y prêtait attention...

Et voilà que Carlisle affirmait avoir apprécié cette saveur lui aussi. Mieux encore, il avait trouvé que ce sang-là était bon. Denali n'allait pas jusque là, il ne fallait pas exagérer non plus.

Le garde des Volturi se frotta le menton d'un coup de manche et regarda son partenaire de chasse.

"Et maintenant ? Vous pensez que tuer des loups va sauver les hommes ?
Si nous ne sommes que deux à choisir ce régime, ça ne changera absolument rien. Même pas une goutte d'eau dans l'océan !"

Pourquoi ce ton un peu sec ? tout simplement parce qu'Eleazar se rendait bien compte que l'expérience, aussi réussies fût-elle, n'allait pas permettre de changer les choses. D'accord, il y aurait moins de morts chez les humains, mais était-ce suffisant?

"Penses-tu que d'autres que nous suivraient cette voie, Carlisle ?"

C'était la première fois que Denali tutoyait le vampire blond. C'était un signe très clair pour lui : il considérait cet autre non plus comme un potentiel ennemi ou rival, mais plutôt comme quelqu'un qu'il avait décidé d'apprécier suffisamment pour le respecter. D'ailleurs, le ton de sa voix était plus doux et si sa question était surtout rhétorique, il aurait tout de même bien voulu savoir si Cullen allait choisir de se nourrir exclusivement de sang animal désormais.

A la réflexion, cela allait faire de lui la risée des autres vampires. Et si Eleazar n'avait pas participé à cette chasse, lui aussi aurait ri, et de bon coeur, qui plus est... seulement voilà, il était un peu coincé. Certes, cette chasse pouvait laisser l'espoir de ne plus tuer d'humains aussi fréquemment, mais le sang animal était-il suffisamment "fort" pour des vampires? N'allait-il pas y avoir incompatibilité?
Un tas de questions surgissaient en lui et il regardait Carlisle avec l'air d'attendre une réponse qui le convaincrait... ou pas.

Eleazar reprit la parole. Le vouvoyant d'abord. Alors qu'ils avaient dit qu'ils se tutoyaient. Mais bon, fallait un temps d'adaptation et Carlisle lui même aurait tendance à dire "vous". Après tout, ils ne se connaissaient que depuis deux jours.
Bref. Le vampire brun prit un ton un peu sec. Pourquoi ? Certainement parce qu'ils pensaient que cette expérience avait servit à rien.
Il était vrai que pour le moment, ils étaient seuls à choisir un tel régime alimentaire. Mais, n'était-ce pas un bon début ? Ils commençaient à deux, et rien qu'a eux deux, ils pouvaient sauver des vies. Beaucoup de vies à y penser. Vu qu'ils avaient l'éternité.

- Pour le moment nous sommes deux. Et à deux ont peut faire bouger les choses. C'est totalement faisable.

Son compagnon de chasse prit ensuite un autre ton. Beaucoup plus apaisé que le précédent, et ce qui changeait aussi, c'était qu'Eleazar tutoyait Carlisle. Etait-ce parce qu'il c'était aperçu qu'il l'avait vouvoyé à l'autre question où était-ce parce qu'il le respectait désormais ?
Une chose était sur en tout cas : leur relation avait changé par rapport à la veille.

Est-ce que leurs semblables allaient les suivrent dans cette nouvelle vie ? On pouvait parler de vie. Car l'alimentation faisait parti de ça. Ici, ils allaient devoir changé radicalement leurs habitudes alimentaire. Et ce, pour l'éternité.
Il était bien évident qu'une fois qu'ils avaient changer, ils ne reviendraient pas sur leur pas. Enfin, pour Carlisle ça allait être comme ça. Pour Eleazar, il ne savait pas. Après tout, peut être que si Carlisle n'arrivait pas à le convaincre de cette bonne action, il reviendrait à l'alimentation de base des vampires.

- Je pense que certains de nos semblables nous suivraient. Mais pas tous.

Oui, certains allaient les suivre. Carlisle avait déjà croisé plusieurs vampires sur son chemin, qui étaient comme lui. Qui ne supportait pas d'enlever la vie à des humains pour boire leur sang. Et mine de rien, il y en avait un paquet.
Le reste des vampires qu'ils restaient, c'était évidement les Volturi. Pour eux, c'était impensable de changer de mode alimentaire. Ils prendraient même les deux vampires pour des fous.

Carlisle n'en dit pas plus. De toute façon, Eleazar devait bien s'en douter à ce sujet là. Il était même un des mieux placé pour le savoir.

HJ : sorry pour le retard... j'avais oublié le sujet :s

L’impulsivité n’est que rarement la meilleure attitude à adopter. En l’occurrence, celle du garde des Volturi aurait pu faire vaciller tout un projet plutôt éthique. Tout ça parce qu’il n’était pas certain de ce qui pourrait arriver ensuite. C’était bien sûr, le principe même de la prise de risques, mais Eleazar aimait trop pouvoir évaluer toutes les données et les possibilités de résultat de manière rationnelle pour ne pas réagir impulsivement lorsque cette analyse n’était pas tout à fait possible. En ce moment, il se disait qu’il avait goûté du loup, que Cullen avait fait de même et que ce n’était certainement pas ça qui allait changer le monde.
Et ce n’était pas ça non plus qui allait faire des deux vampires une sortes de frères d’âme ou que sais-je encore comme idioties. La chasse avait été amusante, et c’était le plus important. Il ne fallait pas pour autant prendre Denali pour un hédoniste pur et dur, loin de là, mais il était à mi-chemin entre le stoïcisme et l’épicurisme, selon les situations et selon son humeur. Et là, en cet instant précis, les deux tendances se battaient en lui. D’un côté, il avait fortement envie d’être taquin et d’envoyer le vampire blond se faire voir maintenant qu’Eleazar avait suivi son exhortation et avait rempli les tâches du défi comme il se devait ; d’un autre côté, il voulait en savoir plus, connaître exactement le pourquoi de tout ceci et savoir comment Carlisle avait l’intention d’étendre ce mode d’alimentation étrange autour de lui.

"A deux, vraiment ?
Jamais je n’ai dit, ni même pensé, que j’allais me mettre à bouffer des animaux pour la simple raison que j’ai mangé du loup une fois dans ma vie, que ce n’était pas trop mauvais et que ça épargne des humains. Il y a des humains qui méritent de mourir. Si la justice des hommes n’est pas assez ferme, les vampires sont là pour redresser les torts.
La nature a bien fait les choses, Carlisle, nous sommes au sommet de la pyramide alimentaire. Pourquoi faudrait-il en descendre ?"

Eleazar respectait la vie humaine, il ne fallait pas croire le contraire. Il cherchait simplement à pousser son compagnon de chasse à se montrer suffisamment convaincant – ou pas assez, faut-il le dire –, à lui démontrer par A plus B le bienfondé de tout ceci, à sortir pléthore d’arguments et autant de bonnes raisons liées à l’éthique et à la morale. Car Denali estimait n’avoir jusqu’ici absolument rien à gagner en bouffant des bestioles plutôt que de jolies femmes plantureuses qu’il était possible de séduire avant de… Tiens, cela lui rappela la belle Anglaise de la fontaine. Avec un peu de chance, il la reverrait ce soir. Elle n’avait rien à voir avec les femmes qu’on pouvait voir tous les jours, partout en ville. C’était l’une de ces jeunes personnes cultivées et intéressantes. Si Denali devait épargner une partie de l’humanité et se repaître du sang de tout le reste du monde, c’était assurément les lettrés qu’il laisserait en vie. Peut-être pour continuer à avoir le plaisir de lire et de discuter avec eux de tel ou tel auteur.
En attendant, le garde des Volturi jouait la provocation pour faire surgir les arguments du vampire blond. Il allait devoir se montrer convaincant s’il voulait qu’Eleazar accepte de troquer la délicate subtilité de la saveur de l’hémoglobine des demoiselles de quinze ou seize ans contre un goût plus brutal et plus fade.

"Nous ?
Carlisle, ton idée n’était pas mauvaise. On sait maintenant qu’en cas de besoin, il y a un moyen pour ne pas souffrir de la famine. Si un jour il n’y a plus d’êtres humains sur terre, les vampires pourront se rabattre sur les bêtes. Mais en attendant, il reste des humains. Un fameux tas d’êtres humains qui n’attendent que nos crocs… Certains d’entre eux mènent des existences insensées et les vampires, comme guidés par ce qu’on pourrait appeler le destin, viennent les délivrer de ce sort.
Nous sommes des sauveurs d’hommes, Carlisle. Pas des bouffeurs de chiens."

Comment le blond allait-il répondre à cela ? Volontairement, Denali avait cherché à reprendre les arguments que tous les vampires au service des Volturi avançaient toujours pour légitimer un comportement parfois orgiaque. Des arguments auxquels lui-même n’adhérait pas, mais il s’agissait ici de tester la volonté et les idées de son compagnon de chasse. Après… il verrait bien comment l’autre allait lui répondre.

Carlisle savait pertinement que son compagnon n'allait pas changer de vie comme ça. Et malgré la forte envie de changer le monde, au moins un peu, Carlisle comprenait Eleazar. Tous les deux avaient à peu près le même âge. Denali était l'ainé du vampire blond ceci-dit. Mais seulement de quelques années.
Et les deux vampires, jusque là, ne s'étaient nourri que d'humains. Malgré le peu que Carlisle avait goutté, car le sang des humains le répugnait. En vérité, c'est parce qu'il n'aimait pas savoir qu'il tuait juste pour manger. Pour lui c'était du pur égoisme. Mais on ne pouvait pas changer les choses comme ça, du jour au lendemain, il était d'accord sur ce point. Les vampires étaient fait et né pour boire du sang. Ceci dit, c'était pas forcément du sang humain.
Carlisle avait la certitude que personne d'autre encore, à part lui et Eleazar, avait essayé de boire du sang animal. Peut être était-ce parce que les humains dégageaient plus d'odeurs ? De bonnes odeurs, comparés aux animaux, certes.

- Il faut un temps d'adaptation. On peut pas changer nos habitudes du jour au lendemain, je le reconnais.

Pour ce qui concernait Carlisle, il n'allait pas avoir de mal à changer son habitude alimentaire. Lui qui avait tellement espéré que cette idée marche ! Et elle avait marchée. Etait-ce un signe ? Allez savoir.

Eleazar n'avait pas tort sur le sujet des humains. Tous n'étaient pas blanc comme neige, et ne méritaient pas de vivre. Cependant, Carlisle trouvait que la vie des humains était déjà assez courte comme ça. C'était vrai d'ailleurs. Evidement, les vampires ne s'en rendaient pas compte, vu l'éternité qui s'offrait à eux.

- Je suis totalement d'accord avec toi sur le fait que certains humains ne méritent pas de vivre. Mais ne crois tu pas que leur vie est déjà assez courte comme ça ? Comparé à la notre.

Ca c'était sur : l'idée de Cullen n'était pas bête. Pas du tout même. Sauf qu'ils avaient pas la même conception de la chose. Cette idée était faite pour sauver les humains, et pas "en cas de besoin". Parce que c'était maintenant qu'il fallait réagir. Les famines faisaient déjà assez de ravages comme ça, et les guerres, encore plus. Il était clair que si les humains continuaient comme ça, ils finiraient tous sous terre en un rien de temps.

- Les guerres et les famines se chargent déjà de faire du tri. Je pense qu'on peut limiter les frais en se rejettant sur les animaux.
Là et seulement là, on pourra dire que nous sommes des sauveurs d'hommes Eleazar.

Et puis, qui parlait de bouffer que des "chiens" ? D'abord, en terme correct, c'était des loups. Deuxième et dernièrement, les loups n'étaient pas les seuls animaux qui avait du sang dans leurs veines. Beaucoup d'autres comme le cerfs, la biche, le puma, le tigre et bien d'autres encore. Ils avaient une large étendue. C'était plutôt une bonne chose. Ca allait leur permettre de changer les gouts, de faire un équilibre entre les bêtes et surtout d'aller n'importe où dans le monde, sans manquer de nourriture.

- Le loup n'est pas la seule espèce animal qui existe. Les pumas, les cerfs, les biches peuvent tout aussi bien faire l'affaire. L'étendue est grande, nous aurons le choix de nourriture, n'importe où dans le monde. Ca pourrait même faire un équilibre entre les bêtes.

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