Retour à la maison [Carlisle]

La villa était grande. Bleu à l'extérieur, blanche à l'intérieur. Une maison tout à fait normal. N'importe qui y rentrerait le dirait. Elle était juste plus grande que toutes les maisons de la ville. Un peu normal d'un autre côté. Ils étaient sept à occuper les lieux. Dont cinq "enfants". Les habitants de Forks, enfin ceux qui connaissaient les Cullen, qualifiaient Edward, Jasper, Alice, Rosalie et Emmett de jeunes. D'adolescents. Normal, leur physique montrait qu'ils avaient aux environs de 17-18 ans.
Donc pour une famille de sept, ils avaient besoin d'espace. C'est ce que dirait n'importe quel habitant de Forks. Mais en vérité, ils n'étaient pas souvent dans la villa. Esmée était peut être la seule à y rester le plus. La plupart du temps, ils étaient dehors. Au lycée pour les jeunes et l'hôpital pour Carlisle. Et Esmée faisait ce qu'elle voulait de ses journées. Essayant de changer un peu de temps en temps de programme.

Tous deux prêts, ils pouvaient aller en fôret. Esmée alla ouvrir la porte du bureau, que Carlisle avait refermé après être entré dans la pièce, plusieurs minutes auparavant. Bonne idée de passer par la porte pour une fois. Ca changeait de se jetter par la fenêtre !

- Tu as raison. Changeons un peu.

Esmée passa devant son mari. Carlisle sorti à son tour du bureau. Il ferma la porte, et descendit à la même vitesse que sa femme, les escaliers. Pas la peine de se presser, il n'y avait pas le feu.

Arrivé en bas, Carlisle enleva son bipeur, qu'il avait toujours sur lui. Ne voulant pas être dérangé pour une fois qu'il prenait un petit moment de détente avec son épouse.

Invité

-Le changement ne fait de mal à personne.

Surtout quand sa concerne une porte, car de toute de manière, de l’huile ça existe enfin bon passons le détail. Arrivée dans l’entrée, elle porte son regard vers la pièce, bien qu’elle la connaisse par cœur a la force de la voir tout le temps, on ne bougerait qu’une petite chose, elle était sur de savoir dire quoi. Ca faisait penser qu’elle pourrait toujours tenter de changer un peu le décor du salon, pas la couleur, le blanc était bien comme ça et apportait la lumière. Et vu que c’est une couleur considérée comme froide, ça avait aussi l’effet visuelle d’agrandir les pièces, bien qu’elle soit déjà assez grand comme ça. D’un geste habituelle, elle reprend le cousin pour le mettre là ou tel était sa place d’origine. Pas maniaque non. Elle se retourne finalement en le voyant arriver en bas.

Esmée arque un sourcil, en signe d’interrogation à son encontre, est-il raisonnable d’enlever son bipper alors que à ces dires il y avait autant d’agitation à l’hôpital ?... Elle ne lui en voudrait pas si il devait repartir en urgence, c’est les risques du métier tout de même... Bien sur des moments à eux deux, n’était pas non plus ce qu’il y avait de plus facile, ma fois c’était son travail, elle ne redirait rien la dessus. Et elle n’avait rien dit jusqu’ici.

- Est-ce le mieux à faire ?

Faudrait peut-être bien qu’elle pense de temps en temps à rallonger les phrases bien qu’il la comprenne parfaitement à demi-mot, elle indique d’un geste gracieux de la main, le bipper qu’il venait d’enlever.

- Tu viens de dire qu’il y avait beaucoup d’agitation là-bas...

Elle repose son regard vers son mari tendrement.

C'était sur. Le changement ne faisait de mal à personne. Au contraire. Changer quelques fois, permettait de ne pas tomber dans la routine, de découvrir des choses nouvelles parfois.
Mais il y avait des choses qu'on ne pouvait pas changer. Des habitudes qu'on avait prise et qui resterait comme ça, marqué à jamais.
Esmée venait juste de le prouver. Remettant un cousin à sa place, comme il était posé d'habitude, sur le canapé. Ce n'était en aucun cas être maniaque. Non, c'était juste quelque chose d'habituelle, d'automatique. Desfois c'était contre soit qu'on faisait ça.

Carlisle s'attendait à la réaction de sa femme concernant le bipeur. Cela ne la dérangeait pas, au contraire, elle comprenait. Il y avait du monde à l'hôpital, Carlisle risquait de partir à tout moment, elle le savait. Habituée maintenant.
Mais pour une fois qu'ils pouvaient passé un moment tous les deux parce qu'il était rentré plus tôt... Mais Esmée avait raison, mieux vallait le garder sur soit. Vu l'affluence, l'hôpital pouvait bipper Carlisle à tout moment, il était donc préférable qu'il l'est sous la main.
Il suivit le geste gracieux de sa femme, porté sur le bippeur, avant que celle-ci retourne son regard vers son époux.

- Tu as raison. Je vais le garder.

Il porta son regard sur le bippeur, qu'il attrapa avec sa main droite.
Le gardant en main, il regarda sa femme, voulant être sur qu'il n'y avait aucun problème.

- Es-tu sur que cela ne te dérange pas ?

Il ne ferait rien qui puisse la déranger. Malgré qu'elle comprenne que Carlisle, en bon médecin devait partir lors d'une urgence, elle pouvait très bien en avoir marre à un moment donné. C'était tout à fait compréhensible.

Invité

A sa bonne résolution, enfin bon ou mauvais dépendait du point de vue et de qui classait les arguments, mais la meilleurs décision à prendre sur le moment conviendrait sans doute mieux. Esmée acquiesce simplement en guise de réponse ou de réaction. Elle n’avait certes pas toujours raison mais pour une fois, elle ne va pas s’en plaindre. Elle allait se diriger vers la porte d’entrée donc quand finalement vu qu’aucun mouvement autre ne venait, elle s’arrête et tourna à nouveau la tête dans sa direction, il gardait toujours ce fameux bipper en main. A la question un sourire sincère lui revient. Si c’était pour dire qu’elle en avait assez, elle l’aurait déjà fait savoir, vu le nombre d’année passée comme ça, elle s’y était habituées. Et puis que voulez-vous qu’elle ne le lui pardonne pas. Elle lui doit finalement sa vie de maintenant, tellement mieux que le passée. Mais elle secoua la tête nul moment de faire des comparaisons sur ce qui n’était pas comparable. Elle reprend la parole.

- Non ca ne me dérange pas… C’est ton métier, ta passion, tu es médecin et si les gens ont besoin de toi, tu dois y allez… Surtout quand tu es susceptible d’être appeler n’importe quand… Je pense que depuis le nombre d’année que c’est comme ça, si ça me poserait un problème, je te l’aurais dis…

Oui et puis si en plus de 100 ans elle ne s’y serait pas encore habituée et bien elle ne s’y habituera jamais..Cependant après quelques secondes enfin même pas, elle enchaine simplement toujours sur un ton assez joyeux.

- Mais si tu veux ne pas le prendre, je ne vais pas te forcer à le faire non plus…Tu fais comme tu veux...

Ca serait le monde à l’envers, ca ferait un peu comme si elle le poussait justement à aller travailler. Ce qui n’était pas le cas, elle respectait simplement ses choix. Dans un sens peu importait que se soit long ou court, elle profitait des moments qu’elle avait avec Carlisle. Elle repose son regard vers ses yeux avant de regarder sa mains droite, alors verdict ? Le prendre ou non ?

Une véritable passion même. Carlisle était vraiment passioné par son métier. Devenir médecin avait été son but pendant de longues années, qui n'avaient pas été les plus faciles pour lui, bien au contraire. Mais il y était arrivé. Un miracle disait certains. Non, c'était surtout le résultat d'un dur travail qu'il avait du faire pour en arriver là. Résister au sang humain était un véritable calvaire pour tout vampire, surtout pour ceux qui avaient déjà goutté au sang humain.
Une vie de sauver était comme une victoire pour lui. Evidement, des personnes mourraient, c'était obligé, c'était ça la vie, on naissait, on vivait plusieurs années puis on mourrait. Rien ne pouvait changer cela. Il le savait pertinement.

Carlisle avait une femme extrèment compréhensive. Une des qualités principale d'Esmée, la compréhension. Il savait la chance qu'il avait d'avoir une femme comme elle.
Il était vrai que si son bippeur posait un problème à son épouse, celle-ci lui aurait clairement dit. Esmée n'était pas du genre à rien dire quand quelque chose la dérangeait ou n'allait pas.
Elle lui laissait donc la possibilité de prendre son bippeur, vu que ça ne la dérangeait pas...

Carlisle réfléchit deux secondes à peine. Vu le monde à l'hôpital... Oui, mieux vallait qu'il le prenne. Après tout, qui savait si il allait sonner ou pas ? Avec un peu de chance, il resterait muet jusqu'à demain matin 8 heures.

- Si si. Je vais le prendre. Tu as raison, avec le monde qu'il y a à l'hôpital...
Et puis, si cela se trouve, il sonnera pas.

Mais on ne savait jamais, on était jamais trop prudent. Carlisle remit son bippeur dans sa poche, et rejoignit d'un pas rapide sa femme près de la porte d'entrée.

Invité

Dans son esprit, elle n’avait aucun doute sur ce qu’il allait faire ou alors là, elle allait se dire qu’elle ne le connaissait pas aussi bien qu’elle aimerait le penser celui qui partageait sa vie à présent.. Elle quitta du regard sa main droite et le bipper, pour le reposer vers lui à nouveau. Ses magnifiques yeux même quand il approchait du noir. Mais heureusement non elle n’avait pas eu tord quand elle le vit le remettre en poche. Elle esquisse un nouveau sourire, d’ailleurs elle ne devait presque que faire ça en se moment, mais la c’était involontaire, et tellement plus agréable aussi. Que se soit en présence de son mari ou de ses enfants, elle restait souriante dans la plupart des cas. C’était son bonheur à elle de rester avec eux et de les voir content ou heureux, ca lui suffisait. On n’apprend vite à être heureux avec ce qu’on n’a et elle ne pouvait absolument pas rêver mieux comme vie.

-C’est vrai, pourquoi toujours penser au pire des cas.

Il fallait sans doute arrêtez de partir du principe qu’il allait sonner, il n’était pas l’unique médecin de la petite ville, donc pas forcément le seul à être susceptible d’être appeler, si il y avait une urgence ou des problèmes. Oh et puis qui vivra verra, autant voir ce qui se passera que de faire des hypothèses. Son mari revenu à ses côtés, elle lui sourit une fois de plus tendrement. Respirant quelques peu son odeur enivrante avant d’ouvrir la porte d’entrée. Puis de faire quelques pas pour arrivée jusque dehors. Le vent était toujours levé et faisait volée, les feuilles qui restaient ou qui tombaient des arbres. Elle porte son regard vers Carlisle.

-Par ou allons-nous ?

Vu qu’elle avait choisit le lieu, il pouvait bien choisir la direction.

Tout le monde pensaient toujours au pire des cas. Presque tout le temps dans ce type de cas. C'était peut être mieux de s'attendre toujours à ce que tout tourne mal. Une précaution peut être. Histoire de ne pas être surpris, et dans les cas extrême, il était mieux de se préparer au pire. A se battre par exemple.
Ici, ce n'était qu'un bippeur. Personne n'allait se crêper le chignon pour ça. Ce serait même totalement ridicule. Le bippeur allait il sonné ou pas ? Personne ne le savait, et personne ne pouvait savoir. Donc pas la peine de tirer des conclusions hatives.

- Surement parce qu'on est prévenant. Evidement, ce n'est pas le cas ici, mais dans une autre situation plus importante, penser au pire peut aider.

Il était vrai que Carlisle Cullen n'était pas le seul médecin de la ville. Heureusement d'ailleurs.
Le fait était qu'il était un des meilleurs médecins de la région. D'ailleurs, si il le voulait, il pourrait débarquer dans les plus grands hôpitaux de l'Amérique et gagner des millions. Lui ne recherchait pas ça. Ce qui l'interessait, ce qu'il désirait, c'était de sauver des vies, d'exercer sa passion. L'argent, ça n'avait aucune importance pour lui. La situation dans laquelle il était à ce jour, lui convenait totalement. L'hôpital, la famille, la maison, c'étaient parfait, pas besoin de plus.

Esmée ouvrit la porte et sorti. Carlisle à ses talons, ils se retrouvèrent dehors. Le temps était exactement le même avant qu'il rentre dans la grande villa blanche. Toujours autant de vent.
Quelle direction ? Ils avaient plusieurs possibilités. Le vampire blond regarda sa femme qui lui demandait justement ça. Elle voulait son avis évidement. Surtout savoir ce qu'il voulait lui. Il lui sourit.

- Allons vers le sud pour une fois.

En général, ils avaient vers le nord. Là, l'occasion se présentait. Autant changer plusieurs habitudes tant qu'ils y étaient. Pour pouvoir ainsi découvrir de nouvelles choses.

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